Benito est né en 1978 en région Parisienne . Il déménage très tôt avec sa famille en Nouvelle Calédonie dans le Pacifique Sud où il passe toute sa petite enfance.

Cette confrontation avec une nature et une histoire violente occupera, des années plus tard, une place fondamentale dans sa démarche artistique. De retour en France à l'âge de dix ans, l'adaptation est difficile. Le dessin devient son mode d'expression privilégié, une échappatoire. Mais l'environnement familial le porte vers l'étude de l'Histoire et des Sciences Politiques. En effet son grand-père, espagnol républicain ,a fui le franquisme et s'est réfugié en France en 1936. Benito Valadié est imprégné de cette histoire et de son idéal qui nourrissent sa pratique artistique. Son art est désormais résolument politique .
 

En 1996 ses études le mènent à Cuba où il séjourne quelques mois. Après la Nouvelle Calédonie, ce pays constitue un nouveau tournant dans sa vie. Cuba devient sa patrie de cœur.Son diplôme d'Histoire Contemporaine et de Sciences Politiques en poche, il multiplie alors les voyages entre la France et La Havane. Première exposition dans la galerie Natalia Ramirez à La Havane en 1998. Il découvre la peinture cubaine contemporaine et s'initie au réel merveilleux cher à Alejo Carpentier et dont sont imprégnés les artistes caribéens.

En 1999 il quitte la France métropolitaine et voyage entre la Guyane et le Brésil.

 

En 2004, pour se rapprocher de Cuba, il s’installe en Guadeloupe où il commence rapidement à exposer et à prendre part à de nombreux événements artistiques. Il s'imprègne de plus en plus de la richesse,  de la force et  dela complexité des arts caribéens. 

 

En 2011 Benito Valadié est sélectionné pour participer à la Pool Art Fair à New York City , foire d'art contemporain indépendante qui présente des artistes émergents et confirmés pendant la semaine de l'Armory Show. Il est alors repéré par la galerie Lambert Fine Arts qui lui propose un contrat en tant qu'artiste.

 

En 2014 Le Leslie and Lohman Museum de Manhattan acquière deux de ses toiles. 

En 2015 il retourne à Cuba ou il passe huit mois en résidence d'artiste. Le quotidien aux côtés des cubains, les conditions de vie matérielles difficiles, l'échange avec des artistes locaux, la mutation du pays nourrissent son inspiration et l’incitent à de nouvelles expérimentations plastiques et thématiques.

 

En 2021 il décide de revenir en France pour se rapprocher de ses racines méditerranéennes. Il s'installe dans la ville de Nice.

 

En 2023 la galerie Lambert Fine Arts avec laquelle Benito n'a jamais cessé de travailler, s'installe à Brasilia , au Brésil, lui ouvrant ainsi de nouvelles perspectives. Une première expo est organisée dès février. En avril Il participe à la foire d'art contemporain de Nice NICE ART EXPO .

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Benito multiplie dés lors les expositions dans sa région d'adoption la Côte D'azur.

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Les œuvres de Benito Valadié sont présentes dans des collections privées à New York, Paris, Toulouse, Montréal, Barcelone, Dresde, ainsi qu'en Guadeloupe, Martinique et sur le Côte d'Azur.

 

L'univers artistique de Benito évolue au cours des années mais demeure définitivement urbain. Son champ d'expérimentation artistique est l'Homme et la Ville , concepts urbains et  sexués, champ de tous les possibles et de toutes les contradictions. Il propose à travers ses peintures une réflexion sur les stéréotypes de genre , les stéréotypes identitaires et les codes culturels, sociaux et politiques qu'il se plait à transgresser afin d'interroger son public. Très influencé par le Pop art et le Comics Art mais aussi par des penseurs tels que Michel Foucault ou des peintres tels que Lucian Freud, le dessin occupe une place importante dans ses toiles et sa palette, toujours très colorée, crée un hiatus riche de sens entre le fond et la forme. Ses toiles évoquent torsion des espaces et la multiplicité des corps dont il réfute toute tentative d'assujettissement ou de formatage.

 

Benito pratique également l’art de la performance depuis 2012. Il procède à une recherche des principes fondamentaux de l’identité humaine au-delà des stéréotypes. Le travestissement du soi apparaît comme une quête de l’être à l’intérieur du paraître. Il subvertit les codes de genres et les codes identitaires pour mieux en saisir la fragilité et le caractère fugace.

 

 Ses références et ses influences en matière de performance sont Matthew Barney (artiste performer), Olivier de Sagazan (artiste performer), Steven Cohen (artiste performer), Olivier Dubois (chorégraphe) etc.

 

 

Performances réalisées par Benito

• F*ck I don ‘t wanna be a Target – 7 mars 2020 – galerie Kreol West Indies – St François - Guadeloupe

• Hay Den TiTY – septembre 2019 – galerie Kreol West Indies – St François - Guadeloupe

• Liberté, égalité, diversité – octobre 2016 – ouverture du festival international de cinéma sur les droits de l’Homme – Guadeloupe.

• Mudd Off -  juin 2016 -hommage à Olivier de Sagazan – galerie Kreol West Indies – Guadeloupe.

• Déboulonnage en collaboration avec la body buildeuse Sarah-Aude Salbot -Novembre 2013 - galerie T&T Jarry – Guadeloupe.

• What I am en collaboration avec la danseuse Laetitia Rios -Janvier 2013- galerie T&T Jarry – Guadeloupe.

• Talk to me en collaboration avec l’artiste Jean-Guerly Pétion.12 avril 2012 -  opening reception « Migration in motion »   Galerie Lambert Fine arts– Manhattan, NYC, USA.